Comment calculer la valeur ajoutée ?

Je prends l’exemple de ce petit entrepreneur qui veut vendre des fraises sur le marché local de sa ville. Pour cela, la veille du jour de marché, il fait un aller-retour jusqu’au marché de gros et y achète 100 kg de fraises à 2 €.
Ces fraises lui auront coûté 200 €, plus 20 € de carburant.

Sur le marché, il revend ses fraises au détail, à 4 € le kg. Il arrive à vendre 80 kg de fraises. Le reste est perdu car abîmé, ou distribué pour attirer les passants et leur faire goûter. Au final, il empoche 320 € pour la vente de ses fraises.

Je crois qu’on peut considérer ici qu’il a fait un bénéfice de 100 €. Et je crois aussi que ces 100 € correspondent à la valeur ajoutée que cet entrepreneur a créé. (Au sens du « making money » américain.)

Comment cette valeur ajoutée est-elle apportée par l’entrepreneur ? D’une part il accepte de vendre des fraises en petites quantités, ce que ne fait pas le grossiste qui vend par palette entière. D’autre part, l’entrepreneur apporte des fraises au plus près des gens qui souhaitaient en consommer, sur le marché local. Par ces deux services qu’il apporte, il ajoute de la valeur, de la richesse.


Maintenant, imaginons que cet entrepreneur tombe malade pendant la nuit. Il a acheté les fraises, mais ne peut pas aller les vendre. Pour ne pas perdre tout son investissement (l’aller-retour plus l’achat des fraises), c’est sa femme qui va aller les vendre sur le marché.
Le bénéfice et la valeur ajoutée resteront les mêmes, j’imagine, puisque les comptes du couple sont communs.

Ensuite, imaginons que ce soit la fille de l’entrepreneur qui aille vendre les fraises au marché. Son gentil papa la gratifie d’une partie de la caisse pour l’aide qu’elle lui a apporté.
– L’argent que gagnera sa fille doit bien évidemment être déduit du bénéfice de l’entrepreneur. Mais est-ce que cette gratification doit être retirée de la valeur ajoutée ?
– Et si c’est le petit ami de sa fille qui va faire la vente ?
Dans un cas, l’argent reste dans la famille, dans le foyer, pas dans l’autre.

Après, imaginons que ce soit une connaissance de cet entrepreneur qui aille vendre les fraises au marché. Il ira volontiers faire ce travail contre un peu d’argent, par contrat oral et paiement cash : disons 50 € au black. À nouveau cet argent vient en déduction du bénéfice que fait notre entrepreneur. Mais …
– est-ce que l’argent que l’entrepreneur donne au vendeur est déduit de la valeur ajoutée ?

Enfin, si le vendeur est engagé avec un contrat écrit, 40 € de salaire net et 40 € de charges, soit un coût total pour notre entrepreneur de 80 €.
– Le bénéfice n’est plus que de 20 €, mais est-ce que la valeur ajoutée est toujours de 100 € ?


Autant dans premier cas où notre petit entrepreneur fait tout, il a gagné 100, et il semble évident que la valeur ajoutée est de 100.
Autant dans le dernier cas, notre entrepreneur ne gagne plus 100, mais 20. Mais de combien est la valeur ajoutée ? 100 ou 20 ? Doit-on retrancher les salaires que l’entrepreneur a versé à ses employés de la valeur ajoutée ?

Si dans ce dernier cas la valeur ajoutée n’est pas de 100, j’ai une question à laquelle je ne sais pas répondre. Comme dans le premier cas, l’entrepreneur qui fait tout tout seul, la valeur ajoutée est de 100. Si on considère en séquence les différentes personnes qui ont pu l’aider à faire la vente des fraises, à savoir :

  • l’entrepreneur,
  • sa femme,
  • sa fille,
  • le petit ami de sa fille,
  • une connaissance,
  • un employé sous contrat écrit.

À partir de quelle étape, à partir de quelle personne faisant la vente, est-ce que l’argent donné au vendeur doit être soustrait de la valeur ajoutée ?


Il me semble que considéré globalement, la valeur ajoutée est toujours la même, à savoir 100. En effet, le public du marché a acheté volontairement les fraises. Tous les gens qui en ont acheté ont donné cette valeur de 320 € aux fraises, grâce au travail de l’entrepreneur et du vendeur (qui que ce soit).
La veille, sur le marché de gros, les fraises avaient une valeur plus faible : l’entrepreneur les a payées 200 € (plus 20 € de frais de transport). C’est le travail de l’entrepreneur et du vendeur qui ont ajouté de la valeur à ces fraises.

Il me semble que la réponse à la question ci-dessus réside dans le choix des personnes que l’on considère pour calculer la valeur ajoutée.

Ainsi, dans le cas où l’entrepreneur fait tout, la valeur ajoutée est de 100€.

Par contre, dans le cas où c’est une connaissance à lui qui vend les fraises, la valeur ajoutée créée par l’entrepreneur seul sera de 50 € seulement (il faut retirer les 50 € de salaire qu’il donne au vendeur). Mais ce vendeur, lui, sans aucune dépense aura gagné 50 €, et il aura donc créé de la valeur pour 50 €. La valeur ajoutée totale est encore de 100 €.


Pour finir, si l’on considère l’ensemble des gens qui ont travaillé, au total, la valeur ajoutée reste toujours la même, 100 €. Ainsi, d’un point de vue pratique, est ce que le fait de considérer les salaires versés par une entreprise comme de la valeur ajoutée ne permet pas de simplifier le calcul en évitant de calculer les valeurs ajoutées de chaque employé ?

A Message for Children About Climate Change

This message was originally written by Scott Adams at https://www.scottadamssays.com/2019/09/23/a-message-for-children-about-climate-change/ but the link does not lead to the text anymore. This is a copy of the original message in English I saved when published.
You can find my translation in French at this address https://karizoc.wordpress.com/2019/09/24/lettre-aux-enfants-a-propos-du-changement-climatique/

Dear Children,

I’m sorry adults have frightened you about climate change and how it might affect your future. You might be less afraid if you knew some facts that adults intentionally do not explain to you. I’ll tell you here.

The news was once a source of real information, or so we thought. But in the modern world, the news people discovered they can make more money by presenting scary news regardless of whether it is true or not. Today, much of the news on the right and the left is opinion that is meant to scare you, not inform you, because scary things get more attention, and that makes the news business more profitable. The same is true for people who write books; authors often make books scary so you will buy them. Most adults know all the scariness is not real. Most kids do not. You just learned it.

Nuclear energy used to be dangerous, back in the olden days. Today’s nuclear power plants (the ones built in the past 20 years all over the world) have killed zero people, and are considered the safest form of energy in the world. More people have died installing solar panels and falling off roofs than have died from nuclear power problems anywhere in the world for the past few decades. And nuclear energy is the obvious way to address climate change, say most of the smartest adults in the world, because it can provide abundant, cheap, clean energy with zero carbon emissions.

Nuclear energy as a solution to climate change is one of the rare solutions backed by several Democrats running for president and nearly all Republicans. Please note that two Democrats in favor of nuclear energy (Corey Booker and Andrew Yang) are among the youngest and smartest in the game. To be fair, the oldest Democrat running for president, Joe Biden, also supports nuclear energy because he is well-informed.

If you are worried about nuclear waste, you probably should not be. Every country with nuclear energy (and there are lots of them) successfully stores their nuclear waste. If you put all the nuclear waste in the world in one place, it would fit on one football field. It isn’t a big problem. And new nuclear power designs will actually eat that nuclear waste and turn it into electricity, so the total amount of waste could come way down.

The United Nations estimates that the economic impact of climate change will reduce the economy by 10% in eighty years. What they don’t tell you is that the economy will be about five times bigger and better by then, so you won’t even notice the 10% that didn’t happen. And that worst case is only if we do nothing to address climate change, which is not the case.

A number of companies have recently built machines that can suck CO₂ right out of the air. At the moment, using those machines would be too expensive. But as they come down in cost and improve in efficiency, we have a solution already in hand should it ever be needed. It would be expensive, but there is no real risk of CO₂ ruining the world now that we know how to remove any excess from the atmosphere. (Plants need CO₂ to thrive, so we don’t want to remove too much. Greenhouses actually pump in CO₂ to make plants grow better.)

Scientists tell us that we could reduce climate risks by planting more trees. (A lot more.) That’s all doable, should the world decide it is necessary. There are a number of other companies and technologies that also address climate change in a variety of ways. Any one of the approaches I mentioned (nuclear energy, CO₂ scrubbers, planting trees) could be enough to address any climate risks, but there are dozens of ways of dealing with climate change, and more coming every day.

Throughout all modern history, when we humans see a problem coming from far away, we have a 100% success rate in solving it. Climate change is no different. All the right people are working hard at a wide variety of solutions and already know how to get there, meaning more nuclear power plus CO₂ scrubbers, plus lots of green power from solar, wind, and more.

If you are worried about rising sea levels, don’t be. The smartest and richest people in the world are still buying property on the beach. They don’t see the problem. And if sea levels do rise, it will happen slowly enough for people to adjust.

Adults sometimes like to use children to carry their messages because it makes it hard for the other side to criticize them without seeming like monsters. If adults have encouraged you to panic about climate change without telling you what I am telling you here, they do not have your best interests at heart. They are using you.

When you ask adults about nuclear energy, expect them to have old understanding about it, meaning they don’t know the newer nuclear energy technologies are the safest energy on the planet.

What I told you today is not always understood even by adults. You are now smarter than most adults on the topic of climate.

My generation has a lot of faith in your generation. You will be the most educated and effective humans of all time. My generation (and a few generations younger than me) already has the fixes to address climate risks coming online. Your generation will finish the job.

We adults respect your passion and your energy on the topic of climate. But it isn’t fair for us to deny you the basic facts while at the same time scaring you into action. I hope this letter helps you sleep better. We adults have this problem under control, or will soon, and you’ll help us finish the job. So get some good sleep tonight. Together, we got this.

Scott Adams

Le chargeur universel, quelle connerie !

Déjà, sous ce nom on ne peut plus consensuel et attrayant, se cache une autre réalité. Cette loi européenne consiste en fait à obliger les fabricants à intégrer un port USB-C dans leurs appareils.

Déjà, concrètement, depuis cinq ou dix ans, il n’y a plus vraiment de problèmes de chargeurs ou de ports de chargement. Il y a celui d’Apple, et puis les deux ports USB, l’ancien micro-USB qui est remplacé sur tous les nouveaux appareils par le USB-C.

Concrètement, cette loi vient donc forcer les fabricants à faire … ce qu’ils font déjà !

À l’exception de Apple, donc. Un vrai coup de traître envers cette entreprise américaine.
Il ne faudra pas s’étonner de représailles …

Mais restons dans le sujet de la loi. Qu’auraient décidés nos chers parlementaires s’ils avaient voté cette loi il y a cinq ans ? Ils auraient alors obligé tous les fabricants à installer un port micro-USB dans leurs appareils.

Nous continuerions alors nous, européens, à utiliser le port micro-USB, celui qui ne peut se brancher que dans un seul sens, alors que le reste du monde utiliserait l’USB-C. Sans compter le surcoût engendré d’avoir deux produits différents, que nous payerions bien évidemment.

Et imaginons que nos parlementaires aient déjà décidé de voter une telle loi il y a quinze ans. (Ils ont commencé à discuter de cette loi un 2009 !) Ce n’est pas si vieux, mais les smartphones n’existaient pas en 2007. Nos téléphones avaient chacun leur chargeur avec la petite prise longue et ronde. Et chaque marque, chaque modèle même, avait un diamètre de prise différent.

Qu’auraient-ils décidé à ce moment là ? Ils auraient probablement normalisé sur un même diamètre et un même voltage pour tous. Et chaque fabricant aurait ainsi été obligé d’intégrer sur ses appareils une prise qui respecte ce standard. Super me direz-vous.

Mais autant cette prise ne sert qu’à charger, autant le port USB sert à la fois à charger et au transfert de données. Ainsi, avec cette loi d’il y a tout juste quinze ans, les fabricants devraient installer sur chaque appareil un port de données, USB-C j’imagine, mais aussi ce port de chargement avec la prise longue et ronde imposé par la loi. Que de place perdue ! Que de coûts inutiles !

Cette loi de chargeur universel est tout simplement un frein à l’innovation. C’est comme dire à la fin du XIXème siècle : les bougies pour s’éclairer c’est très bien, tout le monde doit installer des chandeliers pour les bougies d’un diamètre fixe décidé pour tous.

Est-ce que la lutte contre le changement climatique pourrait unir l’humanité ?

Retranscription et traduction de la vidéo suivante https://www.youtube.com/watch?v=y564PsKvNZs

Question : Pensez-vous que le changement climatique pourrait être un problème qui nous unisse, de gauche comme de droite, qui nous emmène au delà des débats de la COP16 vers des décisions à la réunion de Katowice le mois prochain, où peut-être l’humanité pourrait découvrir un sens commun ?

Réponse : Non. (rires)

Il y a plusieurs raisons à cela. La première raison. J’ai passé beaucoup de temps, vraiment beaucoup, j’ai travaillé pour un comité des Nations Unies sur l’économie durable et le développement écologique, et j’ai beaucoup lu durant cette période et appris beaucoup. Et je suis bien plus optimiste que je ne l’étais avant d’avoir lu ce très grand nombre de publications. Cela a été un véritable choc pour moi, mais le problème du changement climatique est une véritable bazar catastrophique et cauchemardesque, et l’idée que cela pourrait nous unir … Cela ne va pas nous unir.

En premier lieu, il est très difficile de séparer la science de la politique. En second, même si les affirmations, les affirmations les plus radicales, sont vraies nous n’avons aucune idée de ce qu’il faudrait faire. Et donc, non.

Mais il y a pire. L’une des pires choses à propos de tout ce bazar, c’est que plus vous regardez loin dans les projections liées au changement climatique, projections qui ne sont pas très fiables pour commencer, eh bien la fiabilité diminue en se projetant de plus en plus loin dans le temps. C’est évident parce que les erreurs s’accumulent. Ainsi si vous vous projetez cinquante ans dans le futur, les marges d’erreurs autour des projections sont si grandes que nous ne serons pas capables de mesurer si les effets de ce que nous faisons maintenant seront positifs ou négatifs. Comment pourrions-nous résoudre un problème en n’ayant aucun moyen de mesurer les conséquences de nos actions ? Comment est-ce possible ? Et en outre, quelle est la solution ?

Qu’allons nous faire ? Passer aux éoliennes et panneaux photovoltaïques ? Bonne chance ! Essayez et regardez ! Nous ne pouvons pas stocker de l’énergie. L’Allemagne a essayé. Ils produisent maintenant plus de dioxyde de carbone qu’ils n’en produisaient quand ils ont commencé parce qu’il doivent rallumer leurs centrales à charbon. Ce n’est pas un bon plan. Mais nous ne voulons pas de nucléaire. Bon, alors OK. Que se passe-t-il la nuit ? Oh, le soleil disparaît ! N’aurions nous pas dû en tenir compte ? Alors rallumons les centrales à charbon. C’est une catastrophe totale. Et maintenant, ce qui se passe, c’est le prix de l’électricité qui explose. Ça n’a servi à rien. Ce n’est pas une solution. Qu’est-ce que l’on va faire alors ?

Il faut revenir en arrière. Nous ne pouvons continuer à consommer autant que nous consommons actuellement. En fait, peut-être … À part que les données que j’ai lues montrent que si vous pouvez faire augmenter le produit intérieur brut (PIB) par personne jusqu’à environ 50’000 dollars par an, les gens commencent à se soucier de l’environnement, et l’environnement s’améliore. Ainsi, vous pouvez parfaitement argumenter, et je pense que c’est très raisonnable, peut-être même très humain, qu’il faudrait faire sortir de la pauvreté, de l’extrême pauvreté, les gens aussi vite que possible. Cela augmenterait la consommation mondiale à court terme, mais les gens prendraient alors plus soin de l’environnement et les choses s’amélioreraient.

Ainsi, qu’allons nous faire contre le changement climatique ? Bonne chance pour trouver une réponse ! Je n’en vois aucune actuellement. J’ai regardé les travaux de Bjorn Lomborg. J’aime beaucoup Bjorn Lomborg. Je pense que c’est un vrai génie. Vous pouvez faire des recherches sur lui si vous le souhaitez. Il a pris les objectifs des Nations Unies. Il y en a deux cents. C’est beaucoup trop si vous voulez vraiment avoir des objectifs. Deux cents objectifs, ce n’est plus de la planification, c’est une liste d’envies. Il faut donner des priorités. Je suis sérieux : vous devez avoir des priorités. Mais ils ne vont pas donner de priorités parce que chaque objectif a ses défenseurs, et si vous priorisez les objectifs, vous allez irriter leurs défenseurs. Mais si vous ne les priorisez pas vous ne pouvez rien planifier.

Donc ce que Bjorn Lomborg a fait, c’est de rassembler une équipe, des équipes d’économistes, plusieurs équipes avec des Prix Nobel. Il a regroupé les équipes, et il leur a demandé de classer dans l’ordre les objectifs en termes de retour sur investissement. Toutes les équipes l’ont fait et il a alors pris la moyenne de toues les équipes, et il est arrivé à la conclusion que le changement climatique n’était même pas sur la liste.

Le plus important. Il a écrit un livre « Comment dépenser 75 milliards de dollars pour rendre le Monde meilleur ». Ce n’est pas beaucoup d’argent à l’échelle mondiale. Presque toutes les recommandations allaient dans le sens d’améliorer l’alimentation des enfants dans les pays pauvres.

C’est que ces choses sont très compliquées. Elles sont compliquées. Vous voulez résoudre le changement climatique. D’accord. Bonne chance ! Et en premier lieu, comment allez vous faire ? La chose qui devrait nous unir ne nous a pas uni jusque là. Donc non.

Et c’est le genre de réflexion de bas niveau qui ne mène nulle part. Bjorn Lomborg a fait bien mieux. Je veux dire qu’il est bien plus intelligent. Ainsi, si vous améliorez l’alimentation des enfants suffisamment et que cela engendre, je ne sais pas, dix millions de génies comme conséquence. Peut-être vont ils trouver ce qu’il faut faire contre le changement climatique ? Et je suis sérieux ! Ce n’est pas une mauvaise chose d’augmenter la capacité cumulée de cerveaux humains, vous savez. Alors qu’on traite ça avec trop de légèreté.

Réparons la planète ! Nous allons nous concentrer sur le réchauffement climatique. Pourquoi le réchauffement climatique ? Tout le monde pense que c’est la plus grosse catastrophe à venir. D’accord, c’est peut-être vrai, mais nous n’avons aucune solution. Que faisons nous alors de tous ces autres problèmes ? Que va-t-on faire pour eux ? On va les ignorer. Mais on pourra se sentir bien, la conscience tranquille, parce qu’on se sera senti concerné par le réchauffement climatique.

C’est comme … Connaissez-vous une des raisons qui fait qu’il y a plus d’arbres dans l’hémisphère Nord qu’il n’y en avait il y a un siècle ? Personne ne sais ça, mais c’est vrai ! Et de beaucoup ! C’est en partie parce que les gens brûlent du charbon à la place du bois. Tout le monde a dit qu’il fallait brûler du charbon. OK, compris. Qu’allez vous faire alors ? brûler des arbres à la place ? C’est ce que les pauvres auraient fait. Comme si le charbon ce n’était pas bien. Pourtant c’est mieux que de brûler du bois. Ces choses sont compliquées. Elles sont incroyablement compliquées. Et donc, non. Cela ne va pas nous unir. Et nous n’allons rien faire d’ailleurs. Donc cela n’a pas vraiment d’importance.

Qu’est-ce que vous allez faire ? Allez-vous arrêter de vous chauffer ? Allez-vous arrêter d’utiliser l’électricité ? Allez-vous arrêter de conduire votre voiture ? Allez-vous arrêter de prendre le train ? Allez-vous arrêter d’utiliser votre iPhone ? Vous n’allez rien faire de tout ça. Vous ne vous posez même pas la question. Donc, non.

Gènes, traumatismes et programmation

Voici un point de vue qui va changer la vie de certaines personnes : votre esprit est le résultat de gènes, de traumatismes, et de programmation.

Si vous n’apprenez pas à programmer votre propre cerveau, vous ne serez par défaut rien de plus que vos gènes et vos traumatismes.

Un exemple de programmation du cerveau est l’éducation. Il s’agit d’un choix conscient de modification physique de votre cerveau par l’apprentissage. Un autre exemple de programmation est l’accumulation d’aptitudes et de compétences.

Associer des auto-récompenses avec les habitudes que vous voulez approfondir est de la programmation.

Apprendre à changer de point de vue sur vos expériences est une programmation. Apprendre à voir la réalité comme subjective est une programmation. Apprendre à éviter la « pollution par les émotions » du monde du spectacle est une programmation.

Changer de point de vue et voir le someil comme une compétence qui peut être apprise est de la programmation.

Apprendre à mettre les choses dans leur contexte est de la programmation. Être optimiste est de la programmation.

Si vous changez vos habitudes de manière à apprendre régulièrement et à tester de nouvelles programmations, vous deviendrez l’auteur de votre propre esprit, et par conséquent l’auteur de votre propre expérience (parce que votre expérience de la réalité est subjective).

Soyez la programmation, ne soyez pas le traumatisme.

Traduction du twitt de @ScottAdamsSays

« Ils veulent détruire nos vies »

Traduction et transcription d’une déclaration sous serment* dans le Michigan.
* : Le parjure (mensonge sous serment) est puni d’emprisonnement aux États-Unis.

‑ Question : Comment se fait-il que nous n’ayons pas plus de témoins ? Je veux dire, s’il y a eu cette fraude généralisée nous devrions avoir des dizaines et des dizaines de témoins.
‑ Réponse du témoin : Je vais vous le dire. Ma vie a été détruite. Ma vie a été totalement détruite. J’ai été menacée. Mes enfants ont été menacés. J’ai dû déménager. J’ai dû changer de numéro de téléphone. J’ai dû abandonner les réseaux sociaux. Personne ne veut venir témoigner. Ils sont en danger. Leurs vies seront détruites. Je ne peux plus trouver d’emploi. Je ne peux pas parce que les démocrates veulent détruire nos vies. Voilà pourquoi.

‑ Question: Why is it that we’re not having more people come forward? I mean it seems like if there’s this widespread fraud that we’d have dozen and dozen of people.
‑ Answer: I’ll tell you why. My life has been destroyed. My life has been completely destroyed because of this. I’ve lost family. I’ve lost friends. I’ve been threatened. My kids have been threatened. I’ve had to move. I’ve had to change my phone number. I’ve had to get rid of social media. Nobody wants to come forward. They’re getting threatened. Their life are getting ruined. I can’t even get an actual job anymore. I can’t because democrats like to ruin our lives. That’s why.

Des media d’informations déclarent que la prestation de Joe Biden lors du débat de demain a été remarquable !

Les media d’informations sont en délire tant Joe Biden s’en est bien sorti dans le débat de demain.

D’après le New York Times, un ex-journal :
« La prestation de Joe Biden demain a été magistrale pendant les quatre-vingt-dix minutes durant lesquelles, contre toute attente, il est parvenu à tenir sur ses pieds et à prononcer des mots tels qu’on ne pouvait que le comparer à John F. Kennedy qui était lui aussi resté debout pendant quatre-vingt-dix minutes et avait aussi prononcé des mots. Donald Trump, pendant la préparation de ce face-à-face, avait passé beaucoup de temps à se moquer du fait que l’ex-Vice-Président n’était presque jamais sorti de sa cave et n’avait jamais eu à répondre à une question difficile, mais tout ce soit-disant humour s’est arrété demain quand Joe Biden a parfaitement écrasé le titulaire prétentieux en ne faisant pas une seule fois dans le futur les bourdes qu’il a plusieurs fois répétées dans le passé. »

Brian Stelter de CNN a été tellement impressionné par la prestation de Joe Biden demain, qu’il a dû aller au lit très tôt et sangloter aver reconnaissance dans sa taie d’oreiller Mon Petit Poney.

Dans une conversation privée avec sa poupée licorne Bettercup, Stelter a dit : « La prestation de Joe Biden mardi était tellement spectaculaire que j’avais du mal à attendre que lundi se termine pour que ce soit mardi. De nombreuses personnes disent que CNN est biaisé, ou qu’il prend parti, ou qu’il est tellement corrompu intellectuellement qu’un neurone périrait de malhonnêteté toxique si jamais il se trouvait à proximité de nos studios, mais aucun des politiciens de toutes tendances confondues ne pouvait pas ne pas être d’accord que Joe Biden avait livré demain une des meilleures prestations telle que personne n’avait pu l’imaginer ou ne l’imaginerait en ce moment. »

Pour MBC News, Chuck Todd ne pouvait que hocher la tête en s’émerveillant de la prestation de Biden de demain. Il a dit : « Comme chacun le sait, je suis un honnête jouraliste de la vieille école, droit dans ses bottes, qui ne prend pas parti, mais de mon point du vue ce lundi, je dois dire que mardi a été un triomphe pour Biden. »

Donald Trump a demandé à ce que Biden soit soumis à un contrôle anti-doppage, mais l’équipe de Biden a répondu que les dopants se seraient dissipés demain quand Biden avait gagné et que cela n’avait pas de sens.

Traduit depuis l’article de Andrew Klavan.
https://www.dailywire.com/news/news-media-declares-that-bidens-debate-performance-tomorrow-was-great-satire

Petite réflexion à propos du bitcoin …

Si l’on en croit les explications d’économistes éminents, et si j’ai bien compris ce qu’ils voulaient dire, la progression de la masse monétaire devrait suivre la progression de la création de richesse. Pour faire simple, la masse monétaire devrait croître de quelques pourcents par an, en accord avec la croissance.

Concernant le bicoin, on dit qu’il est déflationniste. En effet, le nombre de bitcoins est limité, par construction, à 21 millions. Ainsi, le bitcoin, comme monnaie, ne pourra pas s’adapter à la croissance : le nombre de bitcoins ne pourra pas augmenter en proportion de la quantité de biens. C’est pour cela que le prix des biens, exprimé en bitcoins, ira en diminuant.

Par contre, le nombre de bitcoins n’est actuellement pas fixe ! Le nombre de bitcoins en circulation ne cesse d’augmenter avec ceux émis à chaque bloc. Jusqu’à récemment 12.5 bitcoins étaient émis 365×24×6 fois par an, soient 657 000 nouveau bitcoins chaque annéé. Avec 18 millions de bitcoins déjà émis, cela représente une croissance annuelle du nombre de bitcoins d’environ 3.6 %. Ce qui correspond au chiffre de la croissance mondiale !

Ainsi, jusqu’en mai 2020, la croissance du nombre de bitcoins était équivalente à la croissance mondiale. Par contre, le halving a eu lieu. Et depuis, c’est seulement la moitié de nouveaux bitcoins qui sont émis à chaque bloc. La croissance de la monnaie bitcoin n’est donc plus que de 1.8 %.

Et donc nous sommes seulement depuis un mois en présence d’un bitcoin déflationniste.

Quelle retraite toucherait un SMICard qui aurait capitalisé ses cotisations ?

Quelle serait la pension que toucherait un SMICard qui aurait capitalisé ses cotisations retraite ?

J’ai choisi de faire ce calcul pour une personne née en 1955. Elle aurait donc commencé à travailler en 1975, et aurait arrêté en 2017, à 62 ans, cumulant 42 années de cotisation. Concernant la cotisation, j’ai choisi d’appliquer sur toute la durée travaillée les taux de cotisation actuels, à savoir 9,9 % et 6,75 % sur le salaire brut. Ce salaire brut étant un SMIC. Pour les années 70 et 80 durant lesquelles le SMIC était réévalué plusieurs fois dans l’année, j’ai pris la moyenne.

J’ai choisi d’investir ces cotisations à la bourse de Paris. Chaque année, le montant des nouvelles cotisation venait donc s’ajouter au capital, ce capital s’accroissant avec l’évolution des cours de bourse. (Pour les données antérieures à la création du CAC40, en 1988, j’ai repris les calculs de la thèse de David Le Bris). Le capital a donc subi tous les hauts et les bas de la bourse sur cette période, crack de 87, bulle Internet, et crise des subprimes compris.

Avec ces données, le capital disponible fin 2017 est de 231 564 €.

Concernant la pension qu’il est possible d’obtenir à partir de ce capital, j’ai choisi un taux de conversion de 5.7 %. Cela donne une pension de retraite mensuelle de 1 099 €. Et considérant un rendement résiduel de 3 % sur le capital, il est possible de servir cette pension jusqu’en 2042, c’est-à-dire jusqu’aux 87 ans de notre SMICard.

RetraiteCapitSmic

On compare avec la retraite par répartition ?

Lettre aux Enfants à propos du Changement Climatique

Ceci est une traduction de l’article de Scott Adams publié sur son site https://www.scottadamssays.com/2019/09/23/a-message-for-children-about-climate-change/

Chers Enfants,

Je suis désolé que des adultes vous aient effrayés à propos du changement climatique et sur la manière dont il pourrait affecter votre futur. Vous auriez peut-être moins peur si vous connaissiez quelques faits élémentaires que les adultes, intentionnellement, ne vous disent pas. C’est ce que je vais vous expliquer ici.

Les journaux étaient autrefois une véritable source d’information. Enfin, c’est ce que nous pensions. Mais dans le monde moderne, les gens des journaux ont trouvé qu’ils pouvaient gagner bien plus d’argent en présentant des nouvelles effrayantes, qu’elles soient vraies ou fausses. Aujourd’hui, la plupart des nouvelles de droite et de gauche sont des opinions qui ont pour but de vous effrayer, pas de vous informer : ce qui vous fait peur attire plus votre attention, et leur fait gagner plus d’argent. Ceci est valable aussi pour les gens qui écrivent des livres ; les auteurs rendent leurs livres effrayants afin que vous les achetiez. La plupart des adultes savent que toutes ces peurs ne sont pas réelles. La plupart des enfants ne le savent pas. Vous venez juste de l’apprendre.

L’énergie nucléaire était dangereuse à ses débuts. Les centrales nucléaires d’aujourd’hui (celles construites dans les vingt dernières années partout dans le monde) ont tué zéro personnes, et sont considérés comme la source d’énergie la plus sûre dans le monde. Il y a plus de personnes mortes chutant d’un toit pour installer des panneaux solaires que de personnes mortes à cause du nucléaire dans le monde depuis quelques décennies. L’énergie nucléaire est la manière évidente de répondre au changement climatique disent les scientifiques du monde entier car elle peut apporter une énergie abondante, peu chère, propre, avec zéro émissions de carbone.

L’énergie nucléaire, comme solution au changement climatique, est une des rares solutions portées par plusieurs candidats Démocrates (de gauche) à la présidence et par presque tous les Républicains (de droite). Notez que deux Démocrates (Corey Booker et Andrew Yang) qui sont en faveur de l’énergie nucléaire sont parmi les plus jeunes et les plus intelligents dans la course. Pour être honnête, les plus âgé des candidats Démocrates pour la présidence, Joe Biden, supporte aussi l’énergie nucléaire parce qu’il est bien informé.

Si vous vous inquiétez à propos des déchets nucléaires, vous ne devriez probablement pas. Chaque pays qui utilise l’énergie nucléaire (et il y en a de nombreux) sait très bien stocker ses déchets nucléaires. Si vous mettiez tous les déchets nucléaires du monde au même endroit, tout tiendrait sur un terrain de football. Ce n’est pas un grand problème. De plus les nouvelles centrales sont conçues pour utiliser ces déchets et les transformer en électricité, de manière à ce que la quantité totale de déchets pourrait réduire.

L’ONU estime que l’impact économique du changement climatique réduira l’économie de 10 % en quatre-vingts ans. Ce qu’ils ne vous disent pas, c’est que l’économie sera cinq fois plus grosse d’ici là, et que vous ne remarquerez même pas ces 10 % qui manqueront. Et ce pire scénario, c’est seulement si on ne fait rien pour le changement climatique, ce qui n’est pas le cas.

Plusieurs sociétés ont construit récemment des machines qui peuvent extraire le CO2 de l’air. Aujourd’hui, utiliser ces machines coûterait trop cher. Mais comme le coût de ces machines va baisser et que leur efficacité va s’améliorer, nous avons déjà une solution à disposition si nous en avons besoin. Cela coûterait cher, mais il n’y a pas de véritable risque à ce que le CO2 ruine le monde maintenant que nous savons comment en enlever les excès de l’atmosphère. (Les plantes ont besoin de CO2 pour se développer, donc nous ne voudrons pas en enlever trop. Les serres capturent le CO2 pour que les plantes grandissent mieux.)

Les scientifiques nous disent que nous pouvons réduire les risques climatiques en plantant plus d’arbres. (Beaucoup plus.) C’est tout à fait réalisable, si le monde entier décide que c’est nécessaire. Il y a encore d’autres sociétés et d’autres technologies qui s’occuperont du changement climatique de différentes manières. Chacune des approches que j’ai cité (énergie nucléaire, nettoyeur de CO2, plantation d’arbres) pourrait suffire pour résoudre les risques climatique, mais il y a encore des dizaines d’autres manières de s’occuper du changement climatique, et de nouvelles sont inventées chaque jour.

Tout au long de l’histoire moderne, quand nous les humains découvrons un problème suffisamment à l’avance, nous avons 100 % de chances de le résoudre. Le changement climatique n’est pas différent. Des tas de gens très brillants travaillent dur à une grande variété de solutions et savent déjà comment les réaliser, avec plus d’énergie nucléaire, des nettoyeurs de CO2, et plus d’énergie verte, solaire, éolienne, ou autre.

Si vous vous inquiétez à propos du niveau des mers qui monte, ne vous inquiétez pas. Les gens les plus intelligents et les plus riches continuent d’acheter des terrains et des maisons directement sur les plages. Ils ne voient pas le problème. Et si le niveau de la mer monte, il va monter suffisamment lentement pour que les gens réagissent.

Les adultes aiment quelquefois utiliser les enfants pour porter leurs messages parce que cela rend plus difficile pour leurs adversaires de les critiquer sans passer pour des monstres. Si des adultes vous ont fait paniquer à propos du changement climatique sans vous dire ce que je viens de vous dire ici, c’est qu’ils n’ont pas votre intérêt à cœur. Ils vous utilisent.

Quand vous posez des questions aux adultes à propos de l’énergie nucléaire, attendez vous à ce qu’ils en aient une vision datée, ce qui veut dire qu’ils ne savent pas que les nouvelles technologies de l’énergie nucléaire sont les plus sûres de la planète.

Ce que je vous dis aujourd’hui n’est pas toujours bien compris, même par les adultes. Vous êtes maintenant plus intelligents que bien des adultes au sujet du climat. Ma génération a entièrement confiance dans votre génération. Vous serez les humains les plus instruits et les plus efficaces de tous les temps. Ma génération (et quelques unes des générations plus jeunes que moi) ont déjà les solutions pour répondre aux risques climatiques qui arrivent. Votre génération finira le travail.

Nous les adultes respectons votre passion et votre énergie à propos du climat. Mais ce n’est pas juste de vous cacher les faits élémentaires et en même temps de vous faire peur. J’espère que cette lettre vous aidera à mieux dormir. Nous les adultes avons ce problème sous contrôle, ou nous l’aurons tout bientôt, et vous nous aiderez à finir ce travail. Donc profitez bien de votre nuit. Dormez. Ensemble nous y arriverons.

Scott Adams

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